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A deux doigts des Jeux Olympiques

© Alliance Presse
Il y a 8 ans, Farah a commencé l’athlétisme. Originaire de Lyon, elle a maintenant 22 ans et ses jambes de 1m12 lui permettent de battre ses propres records. Interview

Pourquoi as-tu commencé le sport ?
J’en avais envie. J’aime beaucoup bouger et ma famille aussi.

Tes parents étaient d’accord ?
Oui, ils m’ont toujours encouragée dans mes propres choix. Ma maman m’a même montré qu’elle avait noté dans mon cahier que je rêvais de faire de l’athlétisme. C’est un rêve d’enfant.

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Tu fais combien d’heures d’entraînement ? Est-ce que parfois tu en as marre ?
Dix-huit heures par semaine, donc deux à quatre heures par jour. Parfois j’en ai marre, quand il fait froid en hiver. On est tout le temps dehors: quand il pleut, quand il neige …

Tu manges une nourriture spéciale ?
Non, je mange simplement équilibré: pas trop gras, mais sans éviter certains aliments. Le soir avant une compétition, je mange une bonne assiette de pâtes avec de la viande blanche. Et le matin, il faut manger cinq heures avant la course.

Pourquoi n’as-tu pas été sélectionnée pour les Jeux Olympiques ?
Ils ont trouvé que j’étais trop jeune, que j’avais besoin de plus d’expérience.

Comment as-tu réagi à cette décision ?
A la base, ce n’était pas mon objectif de participer aux JO. Mais durant l’année, je voyais que j’étais dans les temps, donc j’ai eu l’espoir d’y participer en tant que remplaçante. Finalement, ça n’a pas été le cas. Il faut vite se remettre.

Quelles sont tes prochaines compétitions ?
Le Championnat de France en salle en février 2013.

Qui est Dieu pour toi ?
Pour moi, Dieu est la personne la plus importante. Peu importe ce que les autres en pensent, c’est ma foi personnelle. Sans Dieu je n’en serais pas là. Il m’aide beaucoup !

Est-ce facile d’être sportive et chrétienne ?
D’origine marocaine, ça choque que je ne sois pas musulmane. Mais ça permet de parler de Dieu. Les gens sourient que je ne dise pas de gros mots et que j’utilise à la place « punaise » et « purée ». Je suis bien acceptée dans l’équipe de France.

Comment ta foi en Dieu t’aide-t-elle dans le sport ?
Je vois la différence avec ceux qui ne croient pas en Dieu : lors d’un échec, je ne mets pas la faute sur quelqu’un d’autre, mais je me remets en question et j’en parle à Dieu. C’est plus facile de surmonter les difficultés.

Propos recueillis par Delphine Jouve

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